DENION DE LYON

La collation de Lyon
(Alimentaire)

Collation parentale (la fameuse père-collation)

La collation, au contraire de la verticale restation* (de Lyon) se pratique assis et le nombre de participants n'est pas limité (sinon par les dimensions de la toile, pas cirée de préférence).

* restation : La restation fait l'objet d'une longue digression dans le dossier- L'Ain secte nuisible -

Dans une collation de bon aloi, bien évidemment on mange mais surtout on bavarde ; c'est un moment dit " de sociabilité " ce qui fait qu'on ne nous y voit pas souvent.

On peut aussi l'appeler repas, festin, banquet, petit pot ou réception de l'ambassadeur*; mais pas vernissage car on ne peut pas s'asseoir et le vertige vous guette.
En ce sens interdit, le vernissage serait plutôt une indolore décollation. (mais qui ne vole pas haut).

* ambassadeur : les réceptions de l'ambassadeur sont toujours réussies comme celles du plastichien :
" Ah vraiment, monsieur Peldugland, vous nous avez encore gâté (la vue ?). "

La collation est de toutes les époques, en voici quatre en trio et multiculturelles.

Les romains (toujours eux!) collationnaient couchés ce qui leur permettraient de vomir tout à leur aise sur leurs esclaves qui finissaient les restes ; autre avantage, ils évitaient ainsi l'invalidante obésité alors que nous continuons d'enfler sans autre limite que la résistance des tissus (et des pieds de chaises).
Quand à l'existentielle interrogation " qu'est ce qu'on mange ? " , il y sera répondue dans le chapitre sur " Les spécialités de Lyon ".

Ajoutons seulement par virtuelle solidarité que c'est déjà une chance de pouvoir se la poser ; pour beaucoup le questionement se réduit au lancinant :
" Est ce qu'on mange ? "
Aujourd'hui peut-être, peut-être demain ...

 

 
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