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          DENION DE LYON
 Le siège 
          percé de Lyon(Poliorcétique)
 
          
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                  |  |   L'histoire 
                      de Lyon connût aussi ses heures sombres pendant les guerres 
                      dites " de religion* ". Le baron des Abrets ( dit l'anti-gone) vint mettre le siège 
                      avec ses mercenaires à vif, sa cavalerie à pied et ses canons 
                      dont la beauté fascine* encore.
   * 
                      religion : Les guerres de religion sont les plus stupides 
                      du genre belliqueux pourtant bien achalandé.L'objet de vos prières n'est pas le même que celui du voisin 
                      et donc vous le tuez (pas l'objet, le sujet) ; étonnant 
                      non !
 * fascine : Et des fascines il en fallait beaucoup pour 
                      combler les fossés profonds de Lyon.
 |    L'Ainfernal 
                baron et sa soldatesque stipendiée, autrement dit, ses brutes 
                épaisses.  |  
          
            | Mahleur, 
              le grand Lyon est encerclé Ne faîtes pas le siège, ni le strapontin, ni même le caca nappé 
              (pardon, le cacanapé) ; prenez Dassaut, Suaize et Passibas, quelques 
              lance-quenelles et une bonne échelle (de valeurs ?).
 Mais d'abord, bombardez à feux doux pour que ça n'attache pas 
                ; respectez le temps de préparation (d'artillerie) sinon il n'y 
                aura plus rien à conquérir.
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 Le 
                siège percé de partout.  |    
 Mercenaires 
          lance-quenelles et cavalier casqué à pied de biche.    
          
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                  | L'ennemi 
                      campe confiant devant les murailles, vivement le pillage... 
                       Un bon 
                      bardement adoucit l'humeur de l'assiégeant et le moral des 
                      occupants.  |  |  |    
          
            |  | " A l'assaut 
                de Lyon, pas de quartiers sensibles et à nous les lyonnaises désolées 
                ! "  
 Il 
                fait chaud sous abri et sous le feu coulant (pardon, roulant). 
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 |   Les 
                lyonnais connaissent la faim malgré les grattons* secs.  
                * grattons : Géniale invention du siège ; pour faire un gratton 
                il suffit de tremper n'importe quoi dans l'huile chaude et épaisse 
                ; si ça ne nourrit pas, ça vidange.  
 Vont-ils 
                s'entredévorer comme des rats dans une cave de Beaujolais ?  |    
          
            | Certains peureux 
                (ouh !) parlaient de capituler mais de raidition (de Lyon ?), 
                il n'en est pas question ! Au dessus d'eux surgit le gland magique, il était temps !
 Tout semblait peldu (pardon, perdu) mais c'était compter sans 
                la " Ceinte Verge ".
 Elle apparût en rut majeur et mit en fuite les assaillants en 
                les aspergeant de foutre* brûlant.
 C'était un miracle et comme ça n'arrive pas tous les jours de 
                travail, sa célébration donna lieu à d'incroyables réjouissances 
                et à de non moins incroyables orgies, uniques dans l'histoire 
                de la cité dont les habitants ont une réputation... comment dire, 
                enfin ... une réputation de Lyon.
   * foutre 
                : vieux français, mélangé avec de la colle à bois, il serait l'ancêtre 
                du napalm. |  |    
           
            | Organisation 
                de processions spontanées.  
   Soulagement 
                post-traumatique, on se raconte ses expériences poliorcétiques
 tandis que les pennons multicolores
 envahissent les ruelles si nistres d'habitude.
 Au centre,
 un vénérable pennon merdiéval
 alors soyez poli avec le patrimoine S.V.P.
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 Les 
                bourgeois se lancent dans des farandoles endiablées. " Eh, on fait ribaute ? " entend-on de partout ; dans les venelles 
                pavées, il s'en passe de belles !
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 Une ribaude 
                désolée, le viol collectif n'aura pas lieu, difficile de satisfaire 
                tout le monde. La tradition peldurera (pardon, perdurera) sous la forme bien 
                dégradée il est vrai, celle des " Penons de Lyon ".
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            | La ville est 
                décorée de haut en bas. A cette occasion manquée, les lyonnais se mettent des casseroles 
                sur la tête en promenant de pauvres chevaux terrorisés, certains 
                essayant même de monter dessus ; munis d'épées en plastique, ils 
                se prennent pour de preux chevaliers (et les lyonnaises pour de 
                virginales pucelles).
 Après tout, 
                on a bien le droit de rêver.  |  |    
 La foule en liesse 
          déguisée.    |  |