|  |   UN LIEU  
        
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 La 
              Fondation vue du parking. | Immaculée, carrée et 
              uniformément éclairée, la Fondation Gellipane est un lieu d'exposition 
              aux normes post-modernes si ce n'était l'absence de toit. Un choix vraiment audacieux car ce n'est ni faute de moyens, ni 
              coupable distraction ou souci d'originalité*.
 Que non, c'est juste pour obtenir une visibilité, une lisibilité 
              et une risibilité maximum.
 Et prouver que nous ne craignons rien ; pas plus le ridicule que 
              les intempéries.
  * originalité : pour 
              faire le " buzz ", notre Graal virtuel.  |  
 La Fondation 
        vue du ciel dans son décor urbain.   UNE EQUIPE 
         
        
          | La Fondation ne fonctionne 
              évidemment pas toute seule, par la simple opération de l'esprit 
              sain. Elle est dirigée de main de maître par un ubiquiste et omnipotent 
              directeur, Mordicus qui rêgne sans partage sur son carré blanc, 
              son morceau de sucre si raffiné.
 Comme les terribles trous noirs, on peut le détecter par l'effet 
              (attraction-répulsion) produit sur ses subordonnés terrorisés.
 Terrorisés pour de faux 
              car le rythme et l'intensité du travail sont ici très faibles, comme 
              la pesanteur et la lourdeur admnistrative*.  
 Le directeur 
              est donc au centre. |  | 
 Autre 
              pilier de la Fondation, Paul Pote l'inusable gardien.    * administrative 
              : Pour trouver l'administration, c'est facile, il faut suivre la 
              flêche qui vous mènera droit sur le parking (gratuit). |    UNE ETHIQUE 
          
         
          |  | La raison d'être de la 
              Fondation Gellipane est la présentation de l'art abscontemporain 
              sous toutes ses formes* et à travers les multiples courants d'air 
              qui l'anime.  * formes : Nos sourcilleux 
              critiques y veilleront.   Les critiques " maison 
              " : Vil de Lyon*, Guy mollet et Octave des Obres vont et viennent 
              en réfléchissant (la lumière ?). Etique éthique, pathéthique ou cosméthique, chacun sa spécialité 
              (et sa spatialité).
 Par exemple la phonéthique c'est Daniel Burin, enfin c'est son rayon.
 Nos connaisseurs opèrent souvent masqués pour éviter les représailles.
 |  * Vil de Lyon : Dont on 
        suppute (souppute c'est vraiment trop dur !), vu sa passion de l'espionnage, 
        qu'il serait le nanarrateur de cette histoire de l'art singulière.    DES 
        EXPOSITIONS  
        
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              Pour exister il faut 
                faire quelque chose, ici nous faisons des expositions. On ne peut malheureusement pas recevoir tous les artistes car 
                il y en a des millions, et bientôt des milliards.
 Il nous faut donc faire un tri sélectif, et aussi subjectif.
 Tout est prêt pour 
                le fastidieux tri : art plastique, carton, papier, métaux, verre 
                ou divers (vaste catégorie ) ; c'est notre rôle ingrat. Sans états d'âme ou brise de conscience car à la Fondation nous 
                aimons à peu près tout*, comme les enfants bien élevés.
 Ainsi nous obtenons rapidement une programmation, celle de la 
                Fondation.
 * tout : Sauf les 
                salsifis, alors artistes en composacées, prière de s'abstenir. 
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