FONDATION GELLIPANE

PROGRAMMATION

 

 

 

" ROBOTS BEAUX "
ARTISTES :
OPHIDIENNE ET BLATTE-MAN
GENRE : naturalisme
EXPOSITION n° 3
.

 

 

 

Dans son appartement reptilisé et rebaptisé " Snake plus ultra " Ophidienne n'a jamais vu venir l'homme à la peau de serpent ; à sa place est entré par la fenêtre Blatte-Man, amis de Spider-Man et spécialiste reconnu des myriapodes.
Malgré leurs différences, ils s'aimèrent (c'est une bonne leçon pour les autres) et devinrent par émulation et stimulation chimique respective, une paire de naturalistes admirés et respectés.

 

 
 


Ensemble ils ont parcouru le vaste monde, receuillant de nombreux spécimens d'insectes et de reptiles qu'ils ont représentés avec surprécision sur de grandes peintures à fonds dorés et à fonds perdus.

Mais leur dessein secret (et leurs dessins cachés) sont encore plus ambitieux, ils ont voulu créer une nouvelle espèce : les robots.

D'accord, l'idée n'est pas nouvelle, mais nos deux savants ont poussé l'expérience plus loin, ils ont conçu une variété de robots mutants à demi-vivants (ou à moitié-morts), les robots-beaux étaient nés.

Surtout localisés dans Paris intra-muros et le centre ville en général, les robots-beaux ont une bonne capacité d'adaptation aux dures lois du marché et une insensibilité programmée à toute autre chose que leur nombril aimanté.

Ils ne se reproduisent qu'à l'identique ayant
par dessus tout la terreur des mutations incontrôlées
qui dérangeraient les évidences des canards.

L'écailleux couple artistique,
les robots, les reptiles et les insectes

 

Les futurs robots beaux

Les reptiles ex-dinosaures

Les insectes et le pur instinct ?


Par contre, ils font très attention à ce qu'ils mangent,
surtout à la présentation.

 
 

Alors à quand le robot-beau bio ?

C'est pour tout de suite car la nature a, paraît-il, une sainte horreur du vide.
Les robots beaux bio envahissent donc les zones urbaines désertées par les populations précédentes qui s'en vont lentement à reculons (comme des écrevisses) vers une hasardeuse périphérie.

Les nouvreaux venus adorent les transports en commun (vu qu'ils ont peu à se déplacer), les poutres très apparentes ou les magasins avec de la paille autour (vu que c'est pas eux qui nettoient).
Plus les stations de vélo, vu que ce ne sont pas eux qui pédalent, finalement si, nous dit leur voisin, un survivant du peuple ancien.

 

Quelques premiers éclaireurs apparaissent,
ils enregistrent et analysent les données locales.

 

Le robot beau bio à l'émotion (donc l'indignation) facile ; par exemple le problème des sans-abris fixes ne le laisse pas indifférent, du tout.
En fait ils aiment le monde entier, mais de loin ou sur des pétitions présignées.

:

Puis c'est l'invasion massive.

Après ce délicat, mais pacifique*, nettoyage ethnique et social, les robots beaux bio sont maintenant entre eux génèrant ainsi leur propre plus-value ; c'est habile, convivial et rentable, surtout avec les aides gouvernementales.
Par contre ils ne génèrent pas (ou peu) de descendants n'aimant pas beaucoup partager, se serrer ou être dérangé.
Les quelques rejetons entraperçus nous laissent peu de regrets tant ils étaient insupportables.

* pacifique : " Les temps changent " comme l'annonçait Bob l'éponge, il n'est plus nécessaire de tuer tout le monde, le progrès existe vraiment.

Les femelles robots-beaux sont souvent plus colorées que leurs compagnons.

 

Qui seront les prochains envahisseurs qui chasseront à leur tour les robots beaux bio devenus minoritaires ?
C'est la dure loi de l'évolution, dont ils pensaient pourtant être l'aboutissement.
-gla-gla-gla-
Ils en claquent des dents après le tardif brunch tout en évoquant leur désastreux bilan-carbone.
A noter la poutre très apparente en haut, à gauche bien sûr.
Dans l'oeil du voisin.
" Arrêtez d'en dire du mal, ce sont nos meilleurs clients ! " nous conseilla vivement Mordicus, notre directeur.

 

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