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JOURNAL
D'UN PLASTICHIEN
Jeudi 28 janvier
Les aphtes de la création
Aie, aie, aie !
Qu'est ce que j'ai ce
matin,
la bouche tellement pâteuse ?
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ça devait arriver, je
crois que j'ai les affres (pardon, les aphtes) de la création et
ça fait mal aux parties gratuites.
Alors je bois (pardon,
je broie) du noir ...
Une marée sombre et gluante
a envahi mon cerveau lent, souillé mes neurones et leurs fragiles
connexions de Lyon.
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Noir c'est noir, il me reste
des poires pour la soif d'absolu.
Et des bidons pour la remplir.
Il faudrait tout nettoyer, tout abandonner ou faire autre chose ; s'allumer
le feu (intérieur) pour connaître aussi les affres de la crémation* comme
Jeanne (la puce, elle, ne fait rien ; c'est sa force).
Si, elle saute haut ! (le puceau ?).
Trois états
crématoires : état mine, état bli, état soeur ; avec l'ensemble on peut
faire un état bleau, ouf !
* la crémation : Et les
affreux de la crème à fion qui souffrent toujours et dont on ne parle
jamais, à croire que ça n'intéresse personne.
Le tiers-état
créatif.
Heureusement
que ça n'arrive jamais.
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