JOURNAL D'UN PLASTICHIEN

Mardi 25 novembre :

Une journée si particulière.

Hier au soir, je sentais au bout de mon nez les signes caratéristiques d'un gros bouton en gestation que je me faisais une joie de percer ce matin ; hélas, trois fois hélas, ce n'était pas un bouton.
A la place de mon nez, pas vraiment aquilin mais quand même, bourgeonnait un gland tumescent et rougeâtre.
Nous voilà bien !
Passe encore de peler du gland, au moins c'est discret mais comment oser sortir ou même croiser les voisins ?
Seul avantage à cette situation trop grave, mon appendice était incroyablement sensible à la chaleur qui provoquait d'innombrables et délicieux picotements à sa surface, c'était divin.
Finalement, le "nez" sur le radiateur et en pleine béatitude, je décidais de ne rien faire.

C'était le jour ou jamais pour un photomaton.

 

 
 

 

La difficile négociation.

 

Soudain on sonne, c'est un marchand ; pas un marchand de sable ou un marchand de tapis (encore que!), non, c'est un marchand d'art, un collectionneur aussi, comme ça il gagne sur tous les tableaux ah, ah, ah !
Ce que le plastichien et son marchand disent :
M : "Combien Peldugland pour cette petite paveintavure ?"
P : "50 000 dollars PVC pour Jean Culle adolescent."
M : " Bon alors 50 dollars, d'accord : et je vous les envoie le mois prochain, promis !
Qu'est-ce qu'il a votre nez ?"
P : "Rien, c'est le virus de l'anomalie P*"

* Anomalie P : Le point sur ce délicat problème sera fait dans "les dossiers secrets".

 

 

Appendice-site


Une mésaventure semblable lui était advenu avec son pied droit
et ce qui va suivre est absolument véridique ; ce n'en est que plus étonnant.

Histoire du pied.

 

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Le jour d'après