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          |  |   LE 
              DOUBLE NEGATIF   Le double 
              a donc une fonction éminement positive, il a aussi (comme toute 
              jolie médaille) son revers, son pendant pervers, sa malsaine face. Le rêve qui fuit (pardon, 
              qui suit) raconte sa fatale rencontre.  |    UN (TRES) 
        MAUVAIS REVE  C'était dans l'horreur 
        d'une profonde nuit qui s'annonçait pourtant calme. Pelduman était rentré las d'une foule de missions peu exaltantes et décida 
        de se coucher illico presto.
 Il s'endormit vite et se réveilla curieusement au bout de quelques heures, 
        c'est du moins ce qu'il croyait.
 En fait il dormait toujours et venait de commencer son plus mauvais rêve.
 Ayant ouvert les yeux, il crut voir quelqu'un assis à sa table à sa place 
        qui semblait attendre son réveil.
 
        
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 Cristallisation 
              puis matérialisation du double fou.  | Il mit ses peldunettes et eut un sursaut, c'était lui-même qui le 
            regardait avec un vilain sourire.
 Il fût immédiatement dans une colère folle :
 " Qui es tu ? Va t'en ! "
 " c'est impossible, je suis toi ! " répliqua calmement l'autre.
 |    Cette incroyable 
        réponse mit Pelduman hors de lui, surtout que l'entité la répétait en 
        boucle et avec délectation. N'y tenant plus le héros empoigne la chose et voulant le faire sortir 
        (et taire) à tout prix, il se précipite vers la fenêtre ouverte par où 
        il la fera passer.
 
        
          |  | Comment 
              s'affronter soi-même.  |  |  L'intrus n'oppose 
        aucune résistance, mieux (ou pire ?), il semble accompagner les mouvements 
        de Pelduman dans une danse de salon saccadée. Curieusement, au lieu de simplement jeter l'intrus dehors, Pelduman ne 
        peut le lâcher et saute avec lui.
 Accrochés l'un à l'autre, ils chutent et vont s'écraser au sol ; les yeux 
        dans les siens, l'entité continue de répéter :
 " Je suis toi, je suis toi ... "
 Et là, Pelduman 
        se réveille en sueur et complètement terrorisé. Il ne put éteindre les lumières et passa le reste de la nuit, assis sur 
        son lit devant la fenêtre encore ouverte.
 
 Avec l'aube, 
        l'e-lusion de Lyon s'estompe et disparaît.      
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