Le costume de Peldugland cumule à peu près tous les défauts possibles, il est encombrant, chaud, lourd et incadapté à toute forme d'activité répertoriée.

A lui seul le chapeau-mental toujours en précaire équilibre empêcherait le moindre mouvement non strictement vertical.

C'est un vrai handicap, quand souffle la bise il vaut mieux longer les murs.
Aussi inconfortable l'hiver prochain que l'été dernier cette tenue n'a donc qu'une qualité symbolique.

Un effet silhouette garanti.

Exthétiquement la panplie complète ne passe pas inaperçue durant les missions imaginaires ce qui rend Peldugland très repérable.

On dirait un empereur chinois ... Sans doute de la dynastie des Ding occidentaux.

De dos on remarque surtout l'initiale géante " P " qui permet d'être vu du ciel*, et les mollets musclés.

Le héros s'habille de pied en cape au fond de sa caverne d'images tel Zorro ; mais comme il n'a pas les moyens il doit faire aussi Bernardo, et le cheval.
Muet et original.

* ciel : Peldugland ne saurait donc enfreindre les lois de la mesure et de l'honneur, sans le faire exprès.

 

Avant d'arriver à sa tenue actuelle, il a du essayer de nombreux costumes.

Série de panoplies possibles

De gauche à droite :

1) L'homme sans peau 2) Le télécommandeur 3) Le mondain multifonctions 4) Le chevalier pâle

1) Le représentant en éjaculateurs 2) Le mangeur de confriture 3) L'amoureux transi 4) Invisible-Man

 

L'originalité peut parfois se révéler un parfait camouflage, il faut pour cela une circonstance aussi singulières que la célébration de la victoire.
Vous ne voyez pas le rapport militaire ?
Vous n'aimez peut-être pas l'uniforme ?
Vous avez tort, l'uniforme est une forme de discrétion.

LA CEREMONIE