|
Quatre
" scotiches Tartans-pions "
(c'est leur titre, on n'y peut rien
même si on n'y comprend rien)
|
|
Un petit récapitulatif
historique Seurat (pardon, sera) nécessaire, heureusement que nos
spécialistes sont là.
Le brouillardisme est
apparu et s'est développé en Ecosse, c'est un fait avèré, mais pourquoi
là-bas ?
La réponse est presque
trop simple pour un érudit :
le brouillardisme est né de l'impossibilité de faire une peinture
sans être gêné par la brume épaisse qui recouvre à tout moment le
pays.
Faisant contre mauvaise
fortune, bon coeur, les peintres locaux ont décidés de créer un
nouveau style ;
ils ne savaient pas, perdus et frigorifiés dans leurs loques (pardon,
leurs lochs) que d'autres avaient eu la même idée dont les fameux
"fumistes" des villes charbonneuses les " fogistes " d'outre-manche
ou nos " nuagistes " régionaux de triste mémoire stratosphérique.
Ils ont disparu sans laisser de traces peintes d'une quelconque
adresse.
Le brouillardisme lui est parvenu à traverser les siècles sans encombre
et presque sans se mouiller.
Pourquoi cette imperméabilité, cette indifférence au temps qui passe
(et qu'il fait) ?
L'exposition de la Fondation Gellipane nous permettra d'y voir un
peu plus loin que le bout du nez, mais sans antibrouillards car
nous n'aimons pas les polémique, surtout la nuit.
* fogistes : A ne
pas confondre avec les adorateurs d'une icône pafesque, grande distributrice
de purée de pois neuronale.
|
Face à tous ces mouvements*
perpétuels, ces groupuscules sécessionnistes ou ces chapelles en ruines,
Peldugland reste un farouche partisan du " voyeurisme ".
Le " voyeuriste
" à l'oeuvre.
- Pour un voyeuriste
le plus important c'est d'ouvrir les yeux.
|
- Un bon
voyeuriste voit tout, du coup il n'entend plus rien.
|
* mouvements : Inspirés
par la nature, ils sont nombreux et parfois folkloriques tels ces " pluitistes
" aimant à peindre en chantant sous la pluie ; ou les " ventistes " (plus
méridionaux) qui pètent en travaillant sur le motif tandis que les calmes
" eautistes " font un miroir de leur esprit.
Le soir du vernissage, les
discussions allaient bon train, électriques et passionnées car la fine
fleur du brouillardisme était là : Bill Ballantine (le bien tourbé),
les frères Glen, Livet et Fiddish enfin réconcilliés et le tout jeune,
mais prometteur, Johnny Walker (15 ans d'âge !).
Et toujours ce satané
brouillard !
|
Sans bien
sûr oublier le toujours fringant Scotch Label dans son tartan de toile
cirée qui nous plaid beaucoup et a plu énormément comme il se doit
de whisky.
Mais tout ce beau monde se fait doubler sur la gauche (normal) par
un mouvement encore plus radical, le " débrouillardisme " dont nous
savons peu de choses.
Attendons, pour y voir plus clair, que le vent souffle de la merde
(pardon, de la mer) et dissipe les brumes persistantes et les fantômes
alcoolisés. |
Sale
temps pour les petites peintures oubliées sur les grandes falaises.
|
|
|