| C'est en tout cas ce 
              que la taille gigantesque de ses " peintures gescentes " et récentes 
              laisse à voir, et c'est à voir, à voir, avoir, qu'il nous faut. 
              Il broie du noir, du rouge et du bleu foncé (entre autres) qu'il 
              mèle et écrase sur de gigantesques toiles à matelas si bien que 
              ces formats immenses rentrent à peine dans nos locaux.
 Et ça ne l'effraie de 
              faire encore plus grand si le nouveau musée laid (pardon, l'est) 
              ; et si la fonction crée l'organe, avec Herr Satz, c'est le contraire.  " Mais ça ne veut 
              rien dire, monsieur des Obres !" Vous avez raison aussi je vais laisser la parole à un confrère mieux 
              inspiré :
 " Il existe une qualité des lumières absorbées, une utilité des 
              matières qui rallie le modèle au tableau, le peintre au modèle et 
              chose primordiale, le tableau à celui qui passe.
  La part émotionnelle 
              est tellement omniprésente dans les signes codifiés et les symboles 
              sans retenue, que l'oeil est pris en charge dans une sorte de labyrinthe, 
              jusqu'à s'accoutumer de toile en toile à tant de fantaisie.   De prime abord pourtant 
              " un gris est un gris* " et la matérialité qui se dégage de cette 
              substance comprise entre l'intensité de la lumière céleste et le 
              noir absolu des abîmes diaboliques permet une transition, un passage 
              obligé, comme un purgatoire qui neutralise enfin définitivement 
              tout l'orgueil des pulsions dominantes."  |