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Chou-Bang
(Vietnam)
L'installation
minée de Chou-Bang
Vous vous souvenez sûrement
de la chanson de Brousse Springuecetine qui disait " We can go to the
river" ?
Non ?
c'est bien dommage car vous n'allez rien comprendre à ce qui va suivre.
Chou bang lui la connaît, et pour cause.
Il est un " pur " produit du métissage culturel, fruit bien défendu des
amours tropicales et tarifées de mademoiselle Chou-Chou de Hué (ouh, ouh
!) et de monsieur Bang-Bang de Dallas (pan, pan !).
Le titre de sa remarquable installation est donc " We can go to the riziére
" mais attention il reste encore des mines cachées, ce qui distraient
les enfants qui s'ennuient toujours un peu dans les musées.
" Ici on
cache des lapins en chocolat ! "
D'accord mais ici, ce n'est pas partout.
Rassurez-vous, tout est factice, nous sommes dans une sorte de musée
; on peut même plaisanter (en parlant doucement) :
" Ah vous avez vraiment une bonne mine ! " |
Opium,
poison de rêve, fumée qui monte au ciel ...
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Baoummm
" Ca alors, je trouve que les artistes d'aujourd'hui poussent l'illusion
un peu loin ! "
Moi je trouve qu'ils poussent un peu, tout court, et de bambou.
" Et moi je trouve qu'ils ne poussent pas assez loin, enfin pas
toujours ! " reprit une voyageuse insatisfaite. |
Matin, midi et soir
Chou-Bang disparaît avec Chou-Fleur (une petite jonque, sa compagne flottante)
pendant de longues heures ; ce qui fait qu'on ne les voit guère.
Quand c'est l'heure de la pipe.
" C'est
donc toi qui nous élève aux paradis artificiels ? " demande un
hésitant squelettique en fixant sa boulette. |
Nos
deux petits Chou dans leur vertigineux toboggan.
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Dans la drogue,
contrairement au vélo, c'est la descente qui est longue et difficile.
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