FONDATION GELLIPANE

PROGRAMMATION

 

 

 

" IMPERSPECTIVES "
ARTISTE : BERTRAND BIQUET
GENRE : vernissage
EXPOSITION n° 28

.

 

 

 

Les peintures de Bertrand Biquet
photographiées avant le vernissage,
après, ce n'est plus possible.

 

Bertrand Biquet fait sa publicité
en essayant de convaincre les visiteurs
qu'il est un génie
mais on ne l'écoute
guère car des génies de nos jours,
il y en a partout.

.

.

.

 

Par contre, côté people, ça assure, nous avons pu reconnaître les adjoints des adjoints à la culture,
Denion de Lyon (un habitué des lieux d'aisance),
plusieurs fromages bien faits,
un couple de journalistes de L.T.M (Lyon.Ta.Mouille),
un poète normalement inconnu,
quelques jolies filles et même un trio de faux parisiens dans le couloir.

Et comme d'habitude, tous ces gentils visiteurs repartent la tête pleine de couleurs en faisant un foin pas possible et en réveillant tous les voisins qui crient comme d'habitude :

" Encore merci la fondation Gellipane ! "

 

Bertrand Biquet
attire du monde
comme B.B.

Les vernissages de la fondation Gellipane sont comme les réceptions de l'ambassadeur, toujours réussis.
On n'y mange pas des rochers mais on ne suce pas non plus des glaçons (d'autres choses, je ne sais pas, on ne peut pas être partout).
L'inauguration de l'exposition de Bertrand Biquet, n'échappe pas à la rêgle ; on boit, on fume, on cause, on rigole, on fait les beaux.
" A la fondation Gellipane, on expose que les copains ! "
affirment les envieux.
Comme partout, mais ici, on le dit.
Venus de toute la glomération, les visiteurs se pressent autour du buffet froid ; c'est l'abondance, il y a même des pistaches*, profitons-en, ça ne va peut-être pas durer.

Et l'art dans tout ça ?
S'il n'est pas au centre de toutes les préoccupations, il est au moins au centre de la pièce, bien au chaud dans les locaux portatifs et miniatures de la Fondation.


 
 
 

Et vous n'avez pas fini de dire merci car nous conclurons par une visite éclair dans l'atelier de Bertrand Biquet prés de Nerpignan.

 

Sur la porte, un encouragement à tous les amateurs.

 
 

 

C'est aussi une épicerie fine ; ne soyons pas surpris, ainsi entre deux clientes, trois courgettes et un kilo de sucre, Bertrand Biquet prépare ses couleurs.
Et il peut aussi s'alimenter, évitant ainsi la terrible contradiction* : peindre ou manger ?
En devenant peintrépicier, Bertrand Biquet l'a résolue ; sa bonne mine le prouve assez.

* contradiction : Que n'ont pu surmonter des milliers de pauvres bougres que l'on a retrouvé, squelettiques, devant leur chevalet où pendaient les toiles, d'araignées.
A trop écouter la bohème ...

 

Bertrand Biquet serait donc un peintre du dimanche ?


Du lundi surtout, car les commerces sont alors fermés.

 

 

Pour revenir à la page d'accueil
...Exposition
précédente
Exposition
suivante...