JOURNAL D'UN PLASTICHIEN

 

(Reprise)

 

Suite à d'intempestives intempéries psychologiques, le plastichien avait interrompu la rédaction de son journal dit " de bord " (en hommage au situationniste titubant).
Nous retrouvons le plastichien exactement là où nous l'avions laissé, dans son minuscule atelier qu'il aspire fiévreusement car c'est la journée " Portes ouvertes ".
Et qui l'inspire calmement le reste du temps.
Alors dans la série " Un certain regard ", j'appelle Dugland et je sonne à la porte.


 

Dimanche 24 janvier :

journée portes ouvertes

 

C'est la rituelle et folle journée où les portes de l'atelier restent béantes.
Ce n'est pas pour rassurer le plastichien qui va juste les entrebailler.
Pourtant, il faut communiquer, il en est parfaitement inconscient.
Il entend des pas dans l'escalier et une petite voix demander :
" Hou, hou, monsieur Peldugland ? "
Damned, c'est Dagibé, la journaliste ! "

 

 

Le plastichien sur son 69 et Dagibé pensive, au dessus, il doit refouler (encore !) quelques pingouins trop curieux.
Dagibé : " On dirait des tryptiques ? "
Peldugland : " Oh, madame est observatrice, le tryptique est à la mode de Lyon en ce moment ! "
Dagibé : " C'est très tendance mais dense ! "
Peldugland (en son fort intérieur) : " Elle est super-bonne, la critique ..."

 

Métlo, Pabro, boulot

 

Coup de molle pour Couille Mol

 

Visionnaires à vif

 

Dagibé : " Et vous faîtes quoi avec toux (Hum, hum !) ces tryptiques ? "
Peldugland : " Des tryptiques e-réguliers comme celui-ci que voilà :

- Le super chapeau est mental - "

 

Un dernier pour la route enchantée :
" Le trip tic carriériste ".

 

Les visiteurs du soir, une classe de futurs artistes avec leur terrible professeur.

Ouf, la journée " Portes ouvertes " se termine, on est tranquille jusqu'à l'année prochaine ;
et si je faisais une biennale ?

 

 
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Le jour d'après