Le catholicisme subjectif :

L'église

L'église, avec un e minuscule, c'est le bâtiment où, enfant, nous eûmes, pour le meilleur et pour le pire, nos premières émotions esthétiques devant les statues-moulages de plâtre coloriées et les vitraux saint-sulpiciens un peu niaiseux, à chacun son kitch.
Le summum dans le genre étant les images pieuses distribuées au catéchisme qui, dans leur absence de tout rapport au réel, provoquèrent chez moi un véritable schisme.

Avec un E majuscule, l'Eglise est un ensemble complexe aves une doctrine, une hiérarchie, un clergé, les fidèles et tous les autres (plus quelques Ain-fidèles, dont je suis, qui ne fréquentent que l'Eglise du Sommeil Efficace).  

Plus que les majestueuses cathédrales, nos préférences vont aux modestes églises de campagne comme la charmante chapelle du Gland dans l'Isère (à gauche) et cette pittoreque chapelle à Tarte (Saône et Loire).

 

Ajoutons une population bigarrée d'évèques, de moines, de diacres, d'abbés (dont l'abbé Chamel), de nonnes, de pères spirituels (le fameux père Defaisse) mais point de cardinaux qui circulent sans arrêt aux quatre coins de la structure.

Existe-t-il une église sans curé ?

 
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