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Le
S.A.S
( Suprême.Accès.Spirituel)
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" La fonction crée l'organe
", c'est-ce qui arrivé à ce couloir si normal.
Il a continué de servir pour aller d'un bout à l'autre mais il échappa
rapidement à cette simple utilité.
Il devint un lieu de passage entre deux mondes, celui du fonctionnement
et de la normalité et un autre univers, régi par d'autres lois et obéissant
à la seule fantaisie du résident.
Quand on
pousse la porte il faut avoir de bons coussins pour s’asseoir e-médiatement.
Un S.A.S
est une sorte de lumineux trou noir, un passage, vous comprenez ?
Il pouvait s'apparenter au tunnel d'épouvante des anciennes fêtes foraines
où squelettes grimaçants, sorcières baveuses et araignées au plafond vous
faisait basculer dans une horreur de pacotille.
Moins bruyant et démonstratif, le but de ce S.A.S était de créer chez
le visiteur (ami, agent E.D.F-G.D.F et cambrioleurs éventuels) une douce
stupéfaction.
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Les visiteurs disparaissaient
à leur tout physiquement puis mentalement et le plastichien finissait
invariablement par les retrouver plongés dans le détail.
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L'Aincubateur
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Dans un bon
Aincubateur, il faut de bonnes vibrations ;
et de la chaleur, d'où le faux-poèle
Du S.A.S, on pénètre avec précautions
(toujours) et lenteur vu l'encombrement dans l'Aincubateur. Là, de multiples
capteurs " camembert " tournent doucement, irrégulièrement et à tout hasard.
Ils alimentent en énergie spirituelle une série de sept Caissons de décompression
de Lyon miniatures. Les œufs sont cachés, confiés aux soins bienveillants
et attentifs du Poulet Hermétique.
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La
Salle de ses Jours
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A ne pas confondre avec la
sale de Séjourre (Drôme), souvenir d'un amour déçu, cet endroit est la
" pièce à vivre " du plastichien. Il y passe le plus clair et le plus
sombre de son temps à la recherche de la Paveintavure, sa pierre philosophale.
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La
Chapelle du Gland
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Quand il est fatigué ou un
peu las de ses recherches sans fin, Peldugland peut aller faire une petite
prière dans sa chapelle privée.
Elle est petite mais bien équipée; on y trouve un Hôtel des Ancêtres accueillant,
une centrifugueuse en état de marche et des ectoplasmes de ses saints
favoris, Saint Ture l'ascètique, Saint Symphorien sur Coise, Saint Paul
le Velux et l'hilarant Saint Ptôme.
L'esprit Pélican veille au grain du haut de son perchoir en inondant la
pièce de ses bonnes vibrations et de son guano fertile et parfumé.
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La
Grande Réserve
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Une grande réserve de
quoi au juste?
De patience!
Et il en faut beaucoup au fébrile plastichien au moment de la nécessaire
confrontation entre son imaginaire débridé (par divers moyens, quelquefois
illicites) et la toujours pesante réalité matérielle.
" Pâturage et labourage sont les deux mamelles de la France ", ses
aîeux en savent quelque chose; lui, c'est plutôt collage, séchage,
sciage, clouage, ratage et courage (surtout).
Et du fromage s'il en reste.
Tout cela le rend un peu grognon car ce qu'il préfère c'est rêvasser
et laisser son cerveau associer librement les idées sans clou ni
colle, ni rime ni raison.
Mais enfin, il doit accoucher d'une forme (ou alors choisir une
autre activité); il continue donc de s'agiter, comme un hamster
dans sa roue, tout en marmonnant :
" Ah, la matière fait cale ! "
Gardiens
et totems de la grande réserve.
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L’hôtel des
ancêtres est peu fréquenté, pourtant il est presque neuf.
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L'Alcôve
Virtuelle
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L'alcôve
en question,
l'état originel
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la même
quelque temps plus tard, effectivement, il paraît difficile d'y coucher
quelqu'un.
Pourtant, il a tout le nécessaire et même le superflou.
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Dommage car tout est bien installé
pour sa distraction comme dans un monde parallèle, un simulacre de réalité
avec stade de foot, caserne, usine à gaz, centre de vacances, etc …
Une alcôve est aussi habituellement l'endroit où se vit et se fait l'amour
; il y a bien un lit mais si encombré d'Ain-stallations diverses qu'il
est impossible d'y allonger personne, surtout pas lui.
Et pourquoi n'y fait-il pas de la place ?
Bonne question de Lyon.
Ce devrait être
un lieu de repos et de détente, autant dire qu'il n'y fout presque jamais
les pieds.
Le
Plafond
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