LE MARTYR POUR RIRE
QUATRIEME
C.S.S :
écrire ce que l'on pense
Pour écrire
ce qu'on pense, il faut être littérairement fou mais cela reste discret.
Un fou littéraire entre deux fous normaux.
Jour de dédicace,
les roses admiratrices sont là, tout va bien !
Au dix-neuvième
siècle, on écrivait tout le temps, voici quelques fameux et incassables
(pardon, inclassables) exemples de scribes frénétiques :
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Alphonse de Latartine,
gros niqueur (pardon, chroniqueur) mondain raffiné et redouté
pour les soufflets qu'il disribuait à tous ceux qui avait l'audace
de l'approcher (le critiquer, n'en parlons pas !).
Deux polémistes politiques
en vogue et en rogne constante : en haut, Babakouline,
l'anarchiste qui faisait sauter tous ses amis car il était aussi
acharné philantrope que médiocre chimiste.
En dessous, Henri
Déalle, un utopiste* radical à l'abri sous son buisson d'idées
fortes.
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* utopiste : qui rêve d'un monde parfait ; donc à éviter absolument
car étant sûrs d'avoir raison, ils sont capables de tout et principalement
du pire.
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Deux romanciers célèbres
en leur temps,
à gauche le très honoré (de Balzac ?) auteur de la
" Divine comédie humaine ",
Eugène Ressu.
A ses cotés bouillants,
Georges Bableu à qui nous devons beaucoup, surtout les fascinants
" Mystères de Lyon "
et leur ambigu héros, Faublère.
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Espion,
journaliste, publiciste multicartes et stipendié, André Lacanaille,
maître-chanteur d'occasion qui trouvait de l'or partout avec sa
plume d'oie. |
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Duo d'épistoliers
au repos forcé en attendant l'e-résistible facteur.
Quand ça les démange trop, ils s'écrivent à eux-mêmes. ! |
CINQUIEME
C.S.S : ne pas aller aux réunions