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Les
croisades
La grande
affaire de ce temps cliquetant du bruit des armures était les
croisades.
Pour beaucoup, ce fût l’occasion de pouvoir enfin sortir de son
château minuscule et glacial afin de découvrir le vaste monde.
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Bernard de
Miribel était de ceux-là qui croyaient que la terre était plate.
Il revint des années plus tard, fatigué de l’orient, de ses fastes,
de ses parfums de ses mystères mais surtout du poids des armures
et du choc des longues épées ;
il ne dit qu’une chose en poussant la lourde porte grinçante de
son vieux manoir noir :
« C’était très mal organisé ! »
Pour ne rien
arranger, ayant perdu la clef de la ceinture de chasteté de son
épouse dans le désert (mais où ?), il dût, avec Peldu, son vaillant
écuyer, se mettrent en quête d‘un serrurier discret.
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Brûlé
par l'implacable soleil, un croisé indélicat (ça existe) lui ayant
piqué sa crême double écran de fumée.
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Bernard
(ours fort) de Miribel
en route pour la Palestine
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Dernier
portrait du chevalier
avant l'embarquement. |
Bernard
au départ est encore fringant,
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à
son retour il a perdu ses belles joues roses et ses dents de devant
à force de mordre la poussière. |
Les arabes
les attendent de pied ferme, un ennemi commun étant pour eux une occasion
d'enfin se rassembler.
Mais ça ne va pas durer.
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Le
sultan
et son grand vizir.
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Les arabes
boivent beaucoup de café, ce qui les énerve encore plus.
Après ils veulent à
tout prix en découdre, un bon narghilé à l'eau de rose des sables serait
le bienvenu pour la méditation.
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Leur arme secrète :
le tapis volant furtif. |
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Dans ce
désert aride tout sec il y a pourtant de sobres animaux plutôt craintifs
et de fraîches oasis ombragées (mais il faut les trouver). |
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Le vaste désert
où la soif les accable, les croisés doivent boire le pastis sans eau
ce qui achève de les rendre fous.
Ils doivent
prendre toutes les forteresses sur leur route haletante et c'est bien
fastidieux.
Un mirage
!
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