LE
HEROS
Les
ancêtres
Nos ancêtres
sont obligatoirement nombreux et fort variés, en voici quelques uns possibles.
Un peu d’histoire
de France est nécessaire qui ne fera de mal à personne.
C’est une galerie de portraits hautes en couleurs et basse de plafond
que nous allons parcourir, à travers les siècles d’histoire qui (paraît-il)
nous contemplent du soleil avec Tintin.
La machine à remonter le temps d’occasion s’étant bloquée au moyen-âge,
c’est à cette période que commencera notre nanarration.
Et
nos ancêtres les gaulois ?
Voici une statuette de bronze celtique celtifié (pardon, certifié) et
deux gallo-romains au cirque, Grandus et Petitus (et pas Titus !).
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Les celtes ou gaulois
sont divisés en tribus aux noms étranges qui se font la guerre en
permanence.
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Ils sont obligés de mettre
momentanément fin à l'anarchie chronique qui les caractérise en élisant
un chef.
Certains sont devenus célèbres comme le cruel Archéoptérix (1),
Witabix dit " le dormeur " (2) ou le gros
Sassufix. (3)
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Leur prestige s'estimait à
la hauteur du tas de têtes coupées qu'il rapportait au village sans prétention.
Pour célébrer leurs exploits
(et entretenir leur popularité), ils se font suivre d'une cohorte de bardes
chevelus, dignes précurseurs des cireurs de pompes contemporains.
Seule
différence, ces aèdes barbus ont une prodigieuse mémoire.
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Celui-ci
réfléchit avant de parler
et ce n'est pas bon.
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Pour accompagner
leur interminable chant, ces ancêtres poétiques s'accompagnent avec
une lyre primitive. |
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Et s'ils ne
chantent pas assez haut ni assez fort, on leur coupe les couilles,
pratique barbare dont les papes très chrétiens s'inspireront. |
Quand aux druides, ils cueillent
jusqu'en haut des arbres toutes sortes de plantes dont ils font de curieuses
potions hallucinogènes qui permettent aux guerriers de se battre des semaines
entiéres sans ressentir ni douleurs articulaires, ni fatigue psychologique
ou lassitude existentielle.
Avant et
après la potion.
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Ce druide
adore les arbres qui le lui rendent bien.
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Des gauloises on ne sait à
peu près rien sinon qu'elles fument, dixit Jules qui les a bien fréquentées.
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