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VICES PRIVES
ET BANCS PUBLICS
Le jardin extraordinaire
est aussi le lieu de curieuses pratiques comme s'entasser dans les rares
pissotières, donner des vieux croûtons à des biches pelées ou s'asseoir
sur un banc.
Pour s'asseoir sur un banc, il vaut mieux être deux car sinon on s'ennuie
vite et on a l'air bête de celui qui attend quelque chose sans bien savoir
quoi.
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Pour
les pélicans, on a même installé un banc de poissons, nous apprécions
(de Lyon ?). |
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Quand
on est deux, c'est différent, on peut alors jouer au délicieux " banc
d'essai " et y goûter d'autres langues que la sienne. |
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Par
contre, sur le banc des accusés, on n'en mène pas large. Au moment
flatidique, il faudra bien se lever. |
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Il y a aussi,
comme dans tout jardin qui me respecte, des pelouses non-interdites, d'improbables
et fabuleux animaux et des jardiniers affairés pour entretenir tout ça.
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ENCART
DE LA BIODIVERSITE
(espace
vert)
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Un
bobonobo c'est déjà rare, mais un couple c'est vraiment
extraordinaire ! |
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Des
fla, des fla, des fla, des flamants roses, quelle émotion
volatile ! |
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Un
animal sans peau, le fameux bécone à poils intérieurs. |
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Le
houbi royal, le seul oiseau qui vole sur le dos. |
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La
crique aux yeux bleus, très très rare car il faut à cette
bestiole une atmosphère spécialement confinée. |
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Et tant d'autres que je ne connais pas.
Car ici la biodiversité se porte bien, stimulée par la main
experte (ah, ah, ah !) et le grand talent (ouf !) de nos chercheurs.
Nous ne sommes pas peu fier de vous présenter quelques unes
des espèces en voie d'apparition.
Une famille de quiches lorraines prend le soleil matinal tandis
qu'une plosses à tiroirs vocalise dans les infras sons.
Certains
animaux sont si peu connus qu'ils n'ont pas encore de nom
de Lyon.
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Le
jardin secret...
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