TA MOUILLE
numéro 3

HISTOIRES ET GEOGRAPHIE

par le professeur Jean Mouldeu
de l'Acacadémie Françoise

ZEUGMA BOUFFARD ?

   
 

 

Dans ce numéro le professeur Mouldeu tient absolument à rendre hommage à Zeugma Bouffard à l'occasion du cent cinquantième anniversaire de sa disparition.
Nous n'allions pas le contrarier.

Le professeur arrive, il a l'air grave et concentré comme du lait, en ôtant son chapeau* il demande une minute de silence, l'obtient, la respecte et après s'être bruyamment mouché entonne son hommage circonstancié.

* chapeau : Nous avons pu ainsi constater qu'il avait vraiment une grosse tête.

 

Le bizarre objet du culte.

Cet homme a droit à notre respect et notre reconnaissance à plus d'un titre, c'est d'abord un précurseur avant tout le monde, un G.M.S (Grand Médiateur Symbolique) de renom et un pédalogue* confimé.

* pédalogue : Enseignant de vélo chez les grecs, puis les byzantins, la tradition s'est maintenue dans ces balkans.

Première présentation publique d'un formage digne de ce nom, tout en chocolat car c'était le jour de Pâques.
La savante société a beaucoup apprécié même si elle n'a pas tout compris.

Zeugma Bouffard, ne riez pas, c'est son vrai nom, Zeugma Bouffard donc, est le visionnaire qui inventa le concept du " FORMAGE ".
Comment ?
Tout à fait par hasard, en se trompant durant sa récitation quotidienne :
" ... Maître Corbeau sur son arbre perché tenait dans son bec un formage "
Pfou !
La honte, mais à quelque chose malheur est bon, il n'oubliera jamais cette bévue qui lui fournit plus tard un exellent titre de gloire.

Le formage fait parfois peur aux non-initiés.

" Ce n'est qu'un formage de tête ... une illusion. " assure Zeugma aux craintifs qui courent encore.


Le concept FORMAGE aurait du révolutionner l'art moderne.
Comme Marcel* l'avait déjà fait, Zeugma rangea son idée dans le garage avec les chaises de jardin, le parasol et d'autres trouvailles éventées.

* Marcel : " Tu chauffes, tu chauffes ... " marmonne le Marcel à tête chercheuse ; enfin il a trouvé et pousse ce cri perçant :
" Tu es bien raidi, mède ! "

Cependant Bouffard continue de penser, son objectit étant d'obtenir un formage fort, le plus fort possible, il tire en permanence des plans sur la gommette (pardon, la comète) sous haute surveillance.
" Un bon formage est un formage mort ! " répétait la N.B.A de l'époque.
Le chercheur griffonne, corrige, il rature sans fin mais ses écrits restent (dans un tiroir) et ses paroles s'envolent dans les limbes.
Pour citer un éminent collègue :
" Après avoir lu Zeugma Bouffard on ne peut plus rien penser comme avant. "
Alors on ne le lit pas, c'est plus simple.

L'épopée bouffardienne en images (que de la synthèse) et en couleurs.
Ici Zeugma échange en douce et sous le manteau un petit formage frais avec un collectionneur.
Ses marchands disent en arrivant au galop :
" Et notre pourcentage ? "

Devenu vieux, Zeugma se rendit compte avec délices de l'intérêt que les jeunes* gens portaient au formage, surtout en Espagne.

* jeunes : Parfois moins jeunes comme Peldugland, formagiste à ses heures creuses.
Demandons-lui une définition simple :
" Formage ? ... Toute chose mise en forme ??? " nous répond le plastichien.
Ainsi on pourrait faire tout un formage avec à peu près n'importe quoi ?
" Oui. à condition de bien le sentir avant et puis d'affiner, d'affiner, d'affiner ... "

 

 

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