JOURNAL D'UN PLASTICHIEN

Manchedi 37 docembre

J'essuie mes pinceaux (et c'est beau)

"oh, mes pinceaux (deux) sont tout sales, il faut les nettoyer !" telles étaient les bonnes dispositions où j'étais ce manchedi matin.
Machinalement et dans un inconscient désir d'économie, je frottais vigoureusement les dits pinceaux sur un pauvre petit papier qui traînait tout seul sur le plancher (mais que font donc les parents ?).
Stupéfaction, le résultat était très joli, je compris alors d'où venaient une bonne partie des peintures que je pouvais voir ici où là dans la cité et sur les pages trop brillantes des magazines spécialisés.
Afin de ne pas cracher dans la soupe et de ne pas dévoiler le poteau rose*, je décidais de ne pas révèler cette découverte multicolore et post-moderne en diable.

 

 
 


L'image et les outils
de la révélation de Lyon.

 
 

*Poteau rose : Licence poétique, sorte de joker qui donne le droit à une proposition obscure voire incompréhensible, le plastichien s'en accorde une par page.
C'est peu par rapport à d'autres.


C'est peu mais c'est déjà beaucoup, chaque nouvelle licence sera signalée par ce sigle (§), si vous le voyez, ralentissez, il y a de la poésie cachée, comme à Pâques les oeufs en chocolat dans le jardin paternel.
 

 

 

 

 

J'essuie mes pinceaux et c'est beau, en voici la preuve par 9 camemberts.

 

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