|  | Pour sa cinquantième exposition 
        la Fondation Gellipane a décidé de frapper un grand coup sur la table 
        du salon d'automne.Elle va nous montrer sa collection abscontemporaine (" Chic ! " s'écrient 
        ses chauds partisans) mais pas dans sa totalité ( " Ouf ! " soupirent 
        les autres) car elle est trop considérable.
 Pour organiser et ordonner le tout, la Fondation s'est offert les services 
        d'un commissaire d'exposition et pas n'importe lequel puiqu'il s'agit 
        de Jean Culle* le grand philosophe.
 * Jean Culle : A son sujet, 
        consultez le dossier Blablavog 
        - La Grande Enculade.   
 Le commissaire 
        principal de l'exposition.  
 
        
          |  | La visite guidée commence 
              mais dés la première salle j'ai senti un choc et dans le groupe 
              les questions fusent :  " Sont-ce des moules ? Si oui, où sont les frites ? " demande 
              un chti monsieur.
 
 " Are they big or no ? " s'interrogent les britanniques présents.
 
 " Pourquoi par terre ? Elles ne sont pourtant pas lourdes ! " 
              risque le naïf de service.
 
 " Le pélerinage, quel drôle de titre ... " marmonne un catholique 
              pas convaincu, monsieur Singeac "
 ... il y a sans doute une coquille quelque part ! "
 
 " Mais où sont les demoiselles d'Avignon ? " s'inquiète un 
              vauclusien dont le groupe s'est complètement dispersé.
 |    
         
          | 
 | Heureusement que Jean 
              Culle a réponse à tout.Avant d'entrer dans la salle suivante, Jean Culle tient à nous prévenir 
              :
 " Vous pénétrez dans les monde merveilleux des installations, 
              à partir d'ici tout fait oeuvre, même vous, alors soyez prudent 
              et restez groupé ! "
 " Sur la gauche, one installation agréée (et agréable sauf aux 
              allergiques)
 " Sur la paille " si vite installée que nous n'y avons 
              vu que du feu ! "
 Clap, clap, clap, clap ...
 |    
        
          |  | " Face à lui, une 
              installation qui présente la confondante particularité de s'appréhender 
              dans deux dimensions de l'espace, l'horizontale XX et la verticale 
              XY. "  Clap, clap, clap, clap ...
 |    
        
          |  | " Jamais deux sans 
              trois donc devant vous, l'installation américaine de " Big 
              " Oudy dont la calvitie précoce n'explique pas tout, nous 
              non plus ! "  Clap, clap, clap, clap ...
 |    " Après les 
        installations, les propositions ; vous pouvez vous asseoir car j'en ai 
        pour un moment ! "  
 
         
          |  | a) 
            La proposition du rail " Elle nous fait voyager et c'est bien le moins 
            qu'on puisse demander à une oeuvre d'art ! " |  | b) La proposition 
              racket " Bisémique et donc ambigüe comme il convient à une proposition 
              bien élevée. Une proposition malhonnète nous ne vous la ferions pas, pour qui 
              nous prenez vous ? "
   |   
          | c) 
            La proposition palette " Elle nous parle d'un temps que les moins 
            de vingt ans ne peuvent pas connaître ; ce n'est pas une raison pour 
            l'ignorer ! " |  | d) La proposition 
              double-boudin " Beaucoup plus complexe, à son sujet sans gland (pardon, 
              sanglant) un collègue écrivait dans Art-Stress ces quelques mots 
              d'amour que je cite volontiers : ce que l'un est aux poires, l'autre 
              est aux pommes (fin de la citation). On pourrait difficilement mieux 
              dire sans plus de mots dire, merci ! "  |    Fin 
        de la visite, par ici... 
           |  |