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Les monarques ont (et sont)
tout le pouvoir, la concurrence est donc naturelle, rude et impitoyable
pour y parvenir.
Cette position chèrement acquise, ils veulent bien sûr la conserver ;
l'unique obsession des rois est alors d'avoir un héritier* et de pouvoir
fonder une lignée.
Un exemple de
lignée.
* héritier : Espoir qui
se changera rapidement en terreur, l'enfant-roi devenant à son tour une
menace sérieuse.
Dans une lignée, il y a de
tout, ce sont les surprises de l'hérédité.
Certains rois sont bons, d'autres cruels ou fainéants, quelques uns sont
à moitié-fous ; aux bons peuples de s'arranger avec.
Une fameuse
lignée : les Louis.
De gauche à droite : Louis
Louis, il guérissait les écuelles*, Louis Zonbobet, un fameux grimpeur,
Louis Dort, dit " Le bras cassé " et le petit dernier, Louis 69, sa spécialité,
le retournement de situation.
* écuelles : Pourquoi, comment
, mystère.
Saint Louis rendait la
justice sous un chêne, il faisait couper en deux les plaignants
alors on évitait de le déranger.
Pour s'occuper
il pelait des glands interminablement (d'après les chroniques de
l'époque et nos renseignements généreux).
Le même recevant l'hommage d'un vassal en lui caressant les mains,
ici Fourme d'Ambert fait allégeance tout en croisant les doigts
; c'est donc un félon, un de plus.
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Ensuite nous
nous intéresserons surtout aux Bernard qui furent une dynastie puissante.
Bernard Premier
dit " le mystificateur ", fondateur de la lignée.
Le roi est seul,
parfois nu mais même dans son bain, il y a plein de monde autour ; il
faut s'y habituer.
Bernard
Deux dit " le sans-gêne " et plus familièrement " Danette "
" Messieurs le roi ! " et on se lève tous.
Le roi est partout chez
lui, celui-ci encore plus que les autres.
Et il n'enlève jamais son chapeau* ce qui oblige à démolir tous
les porches d'entrée du royaume.
* chapeau : Ce couvre-chef
caractéristique de la dynastie bernardienne, leur viendrait des
anciens
fromages
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Bernard
Trois dit " le conquérant "
Le roi
porte une couronne, un sceptre et des attributs royaux conséquents.
Il doit envahir les territoires des rois voisins avant qu'ils
n'envahissent le sien, d'où d'incessantes chevauchées.
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Gisant de Bernard
le quatrième du nom,
il se fit représenter avec " Duglandal "
son éjaculateur qui lui donna si souvent la victoire.
Parfois, le
roi se meurt* aussi, mais là il n'y a plus personne pour le conseiller.
* meurt : Bien souvent,
on l'aide un peu par le fer forgé, la corde lisse ou le poison frais.
" Le roi est
mort, vive le roi ! "
Mais heureusement
la lignée continue ainsi nous pouvons voir, dans cette galerie miniature,
trois des 99 fils du conquérant :
Bernard de Miribel, déçu ne pas être roi, il partira aux
croisades, le futur Bernard Cinq à l'entrainement et Bernard
qui quète toujours sous le pseudonyme de Pellingant.
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