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    Dés son débarquement, Pelmarre 
        comprit pourquoi cet endroit, charmant vu du large, se nommait ainsi. 
        Une sourde trouille (pétoche en vieux français) le saisit et ne le lâcha 
        plus.
 Pourquoi ?
 Car il était seul, pas âme humaine qui vive ici ; mais des animaux en 
        veux-tu, en voilà : des gros, des petits, volant, rampant, courrant sous 
        les palétuviers.
 
        
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              Pelmarre se fraie un 
                chemin dans la jungle épaisse. Et luxuriante.
 Les oiseaux crient 
                sans cesse.
 |  |    Il continua longtemps son exploration 
        dans ce monde sans hommes ; il finit par se retrouver, au sortir de l'épaisse 
        et assourdissante mangrove, sur la plage abandonnée où grouillaient coquillages 
        et crustacés.    
         
          |  | En 
            plus des animaux modernes, ils restent encore des dinosaures comme 
            trouduculosaurus, enfoirosaurus, abrutosaurus et le terrible enculosaurus 
            rex. |   
          |  | Et 
            même des fossiles vivants, on aura tout vu ! |    Il eût une peur bleue turquoise 
        comme l'océan tout proche en trouvant des empreintes de pieds sur le rivage, 
        heureusement, ce n'était que ses propres traces. Il mit ses pas dans les siens et prit le large, laissant la nature à elle-même.
   
 
 
 Les animaux 
        se portent très bien sans nous. 
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