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Une population
emplumée et hurlante occupe cette petite île, ce sont des indiens qu'heureusement
les conquistadors n'ont jamais découvert sinon ils auraient cessé, ces
joyeux hurons, de chanter et danser.
Ils remercient sans cesse le grand Peldumanitou d'être restés à l'écart,
en marge et oubliés de l'histoire.
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Peldumanitou,
Rosée-du-Matin, la fille du chef, Pelmarre, des totems et un tatou
rapide.
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Village
indien et danse du castor.
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Pour la noce, les guerriers mettent leurs belles plumes et les squaws
un peu de musc de castor.
Leur sachem fume d'étranges racines dans son calumet allumé qui font tousser
tout le monde sous le typique tepee, après il a des visions qu'il explique
aux papooses réunis dans la prairie ; pendant ce temps les squaws s'activent
comme partout ailleurs.
Le sachem fume, il a
des visions, survole le village en spirales serrées et fait un dessin
bizarre. Le tout
en quelques minutes.
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Totem minéral.
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Les squaws font du
charme à Pelmarre en lui préparant ces champignons préférés.
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Les guerriers
eux vont à la chasse (car celui qui n'y va pas perd sa place), ils poursuivent
les bisons futés, les coyottes hépatiques à foies jaunes, les chacals
puants et l'irascible grizzly tout en rêvant d'une créature rapide et
élégante à quatre pattes qu'ils nomment " cheval " ou " quatre-quatre
" qui économiserait leurs forces et leurs mocassins brodés.
Trois guerriers
calmes.
Pendant son séjour
dans la tribu, Pelmarre se rendit utile en peignant sur le corps musclé
des braves de surprenantes allégories contre une bonne tranche de pemmican
(mais pas de pélican, que ce soit bien clair !).
En remerciements de ses créations corporelles originales, il reçut du
sorcier Médecine-man son nom d'indien " Celui qui pèle du gland ", un
tomahawk multifonctionnel à six lames et un transistor de bois qui n'annonçait
rien de bon.
"Hurons,
hurons, petipa tapon !" |
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Le terrible
cri de guerre. |
La fille du
chef lui préférant finalement " Cucupidon " l'étalon haut, il reprit la
mer criblé de flêches multicolores.
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