L'île de la réflexion est belle mais pas gaie car dés son approche, les lamentations d'abord imperceptibles, deviennent vite assourdissantes couvrant même le bruit du ressac.

 

Stèles en tout genres et monuments funéraires.

Enterrements en tout genre, tout seul ou à plusieurs mais avec lamentations.

 

 

Si ce n'est la fameuse " île des morts* ", c'est l'île des enterrements et du deuil, donc pas étonnant qu'on l'entende avant de la voir et que les rares plaisanciers s'en détournent.
Ici, pas de fun mais des ossements partout !

Tabernacles ! Funérailles ! C'est le pénible moment des zobs secs (pour les hommes).

Les tombes occupent preque toute la surface et les personnes que vous rencontrez sont hagardes, les yeux rouges, les habits déchirés et la tête couverte de cendres tièdes.
Seuls quelques personnages rasés et hilares circulent au milieu de cette désolation en agitant de curieux objets sonores ; Pelmarre, dont la curiosité est plus forte que les bonnes manières, demanda à un de ces hommes étranges ce qu'il faisait là : " Je suis un fou heureux de la mort !" fût sa réponse.

L'ermite aux yeux multiples.

Le fou sage verdâtre et son petit matériel.

Il y pensait encore en remuant sa pagaie au milieu des sargasses collantes.

* île des morts : c'est une façon de parler, car on ne sait pas vraiment où ils sont.

 

 

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